Guide de voile-aviron dans les Pertuis

Le 20/02/2017

Dans Naviguer

Texte et photos VAP

Les pertuis charentais offrent un agréable terrain de jeu pour les petits canots munis d’une bonne voile et d’une paire d’avirons, ce qui ne veut pas dire insouciance, le méchant clapot pouvant ici ou là vous rappeler à la prudence.
La pratique du bateau à la voile et à l’aviron suppose que celui-ci soit d’une taille modeste, ce qui induit quelques limites au programme de navigation ; en revanche cette taille devient un gros avantage pour aborder en des lieux que des unités plus grosses ne peuvent envisager.

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Tout d’abord il y a la mise à l’eau. Point n’est besoin de grue ni d’installation portuaire importante.
Une simple cale permet de descendre à l’eau un bateau garé à terre sur sa remorque le reste du temps.
Mais ici où là on s’ingénie à interdire ce qui devrait être toujours permis : l’accès à la mer. C’est ainsi qu’on se casse le nez sur une barrière et un cadenas là où jadis, ou naguère encore, on abordait librement. Tout en revendiquant fortement l’usage libre des cales contre les restrictions d’usage de tous poils, on répertorie ici quelques lieux dans les Pertuis Charentais où, sauf évolution récente pas encore intégrée, il est possible de mettre à l’eau nos petits bateaux. Un des problème étant ensuite de savoir quoi faire de la voiture et de la remorque le temps de la promenade sur l’eau, autant qu’on le peut, on signale les possibilités de parking.
Faire halte quelques heures sur le littoral suppose de prendre quelques précautions, le marnage important, la variabilité des vents et des courants pouvant engendrer quelques sérieux désagréments si l’on ne connait pas bien les lieux où l’on accoste. Les quelques pages sur le beachage peuvent éviter quelques situations fâcheuses.
Mais il arrive aussi que l’on soit sur l’eau, dans la limite des 6 milles qui est celle de la plupart de nos embarcations légères, et les pièges sont souvent cachés sous l’eau chargée de particules vaseuses, rochers, bancs de sables, parcs à huitres, bouchots et quelques vieux fers de parcs abandonnés qui vous font aisément un trou dans la coque. Évidemment il y a aussi les courants, qui ne sont pas tous marqués sur les cartes, et qui changent avec le sens de la marée, et la houle qui vit sa vie à part sans se préoccuper des vents locaux. Les quelques pages sur le sujet seront précieuses, mais elles ne font pas le tour de la question et nous incitons chacun, non seulement à la prudence, mais encore à nous faire part de ses remarques de navigation pour enrichir ce petit guide.

On trouvera sur ce site de VAP, quelques articles relatifs à cette navigation modeste autour de nos côtes charentaises.
L’édition électronique  nous permettra aisément de bonifier ces pages, de mettre à jour l’état des cales, d’intégrer une remarque pertinente sur tel petit coin d’échouage ou encore de préciser un courant modifié par un ouvrage plus ou moins bien venu.

VOICI LES PAGES ACTUELLEMENT CONSULTABLES :

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